Celf
Je me suis mise à Slowly peu avant le premier confinement ici, en France. J’ai toujours aimé écrire des lettres et je cherchais un moyen d’avoir un ou plusieurs correspondants. J’ai fais des rencontres intéressantes, certaines n’ont pas duré mais elles m’ont toujours apporter quelque chose.
J’ai délaissé l’application à plusieurs reprises pendant un ou deux mois, mais j’y suis toujours revenue. Et j’ai un correspondant qui a continué à me répondre malgré tout, Lukáš, qui vit République Tchèque. Comme j’ai prévu de déménager là-bas, je trouve intéressant de discuter avec quelqu’un qui y vit. On s’écrit pas forcément de très longues lettres ni très régulièrement, mais le contact reste au fil des mois et ça fait plaisir.
J’ai depuis de nouveaux correspondants, parfois venant de très loin : Portugal, Indonésie, Inde… Ou d’autres venant de République Tchèque et même un Français qui doit être actuellement à une dizaine de minutes de chez moi ! Mais peu importe la distance, ces échanges ont réellement une saveur particulière pour moi. J’aime voir que je vais recevoir une lettre et je guette son arrivée? Je prends un plaisir tout particulier à la lire et j’essaie d’y répondre du mieux que je peux. Si je suis fatiguée, je sais que je peux attendre le lendemain pour répondre. Après tout, nous sommes sur Slowly!
Peut-être qu’un jour j’en rencontrerai certains et je suis sûre que ce sera tout à fait unique, après avoir échangé à travers de multiples lettres. Et même si ça n’arrive pas, je suis très heureuse des rencontres que j’ai pu faire et de l’opportunité que m’a donnée Slowly à une époque où il est particulièrement difficile de rencontrer de nouvelles personnes et d’établir des liens.